La loi relative à la simplification des démarches administratives des entreprises est entrée en vigueur début 2015. Elle s’appuie très largement sur les technologies du numérique et implique logiquement les jeunes entreprises innovantes françaises. Movinmotion, startup créée en 2012, apporte sa pierre à l’édifice. Elle développe une plateforme web collaborative qui simplifie considérablement les démarches administratives RH de la culture. Plus particulièrement, celles liées à l’embauche des intermittents du spectacle.
Contexte
Les 50 mesures de simplification pour les entreprises reposent grandement sur les technologies du numérique. Notamment, pour dématérialiser les procédures et faciliter l’accès aux informations administratives. C’est donc naturellement que Philippe Lemoine, auteur du rapport sur La transformation numérique de l’économie française, a remis son rapport à Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, ainsi qu’à Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État et de la Simplification.
Ce rapport souligne les opportunités économiques que les technologies du numérique représentent pour la France.
« Sur le plan macro-économique, certains analystes soulignent le fort impact que peut avoir le numérique sur la croissance : tout récemment, une étude de Roland Berger, soutenue par Cap Digital et par Google, faisait ainsi apparaître qu’un usage plus poussé du numérique pourrait doubler le taux de croissance des entreprises françaises » .
Dans ce contexte de transformation numérique et de simplification administrative, il semble évident que les startups telles que Movinmotion ont un rôle majeur à jouer. D’une part, parce qu’elles contribuent à la création et au développement des technologies du numérique. D’autre part, parce qu’elles développent des services innovants qui accompagnent les TPE/PME dans leur développement économique.
Movinmotion, un service de simplification RH à destination des TPE/PME de la culture
« Movinmotion a réussi l’impossible : transformer l’embauche des intermittents de « compliqué, lent et incommode » à « simple, rapide et pratique » avec les meilleurs tarifs du marché. Merci ! » – Ugo Berardi, Directeur chez U-Go & Play.
Les salariés ont accès à la plateforme pour y renseigner leurs informations, consulter leur planning, signer leur contrat et accéder à leurs documents de paie archivés. Movinmotion les accompagne dans le calcul et le suivi de leurs droits ASSEDIC. Et ce, grâce à un module gratuit, simplifiant ainsi leurs démarches administratives.
Movinmotion, une startup RH innovante de la culture qui participe aux nouvelles technologies
Développé par quatre ingénieurs, Movinmotion est un système d’information en mode SaaS. Il répond aux besoins et aux pratiques RH des industries créatives grâce à un panel de fonctionnalités innovantes. Par exemple, en décembre 2014, Movinmotion a lancé une solution de signature électronique des CDD d’usage démocratisant ainsi une technologie jusqu’alors réservée aux grandes entreprises. Selon le cabinet d’études Gartner Group, « les technologies de la signature électronique vont connaître une croissance de 50 %, dont la moitié seront disponibles en mode Software as a Service ». Movinmotion s’inscrit dans cette tendance.
Le caractère innovant du service développé par Movinmotion a été remarqué par plusieurs organismes de soutien à l’innovation. Depuis janvier 2012, Movinmotion a été :
- finaliste du Trophée Start-up Numérique,
- lauréat de Scientipôle Initiative,
- financé par le Centre Francilien de l’Innovation et par la Banque Populaire d’Investissement,
- sélectionné au festival Futur en Seine (rubrique Travail),
- finaliste des Grands Prix de l’Innovation de la Ville de Paris.
Movinmotion est une start-up française innovante dont le service contribue au choc de simplification administrative initié par le gouvernement. Elle s’inscrit ainsi dans l’actualité brûlante des débats autour du statut des intermittents du spectacle. Elle secoue le secteur des industries créatives. Le 7 janvier 2015, Manuel Valls annonçait ainsi vouloir inscrire dans la loi, le régime d’assurance chômage spécifique des artistes et techniciens du spectacle. Le tout, en réformant et en simplifiant son fonctionnement.